Une saison au Paris Saint-Germain, c'est digne d'un scénario de la série 24h Chrono.
C'est ainsi que démarrait un article sur le PSG publié par Rico Rizzitelli, fine plume de circonstance, dans Libération en ce bon mois de mai.
Une saison qui se sera termimée par une finale de coupe de France perdue contre Lyon (1-0), alors que nous méritions de la gagner. Un match suivi d'une soirée de fin de saison où tous les salariés étaient conviés pour faire la fiesta et enfin digérer tout ce que nous aurons enduré cette année.
Cette soirée justement, je ne voulais pas y être. Pas parce que nous avions perdu la finale juste avant, mais plutôt parce que je ne voulais pas fêter. Je n'en pouvais plus. Je ne souhaitais qu'une seule chose : être au lendemain, en vacances, le téléphone éteint.
J'avais besoin de couper pour me ressourcer. Ce que je commence à faire aujourd'hui, trouvant le temps et l'envie de mettre tout cela par écrit sur le blog.
Cette saison aura été longue. Ce fut une "saison en enfer" qui, Dieu merci, s'est finalement bien terminée. Nous aurons sauvé le Club d'une relégation qui aurait été bien difficile à gérer sportivement, financièrement et même en terme de sécurité ...
Ce samedi 17 mai se jouait la dernière journée du championnat de France de L1. L'un des scénarios les plus fous jamais observé dans le football ... Trois équipes jouaient leur survie en 1ère division : Lens, Toulouse et nous. Le PSG jouait à Sochaux, au stade Bonal. Nos amis sochaliens étant en "vacances", ils n'avaient plus rien à jouer mais on ne pourra jamais leur reprocher de ne pas avoir joué le jeu... ils se seront battus jusqu'au bout.
Terrible scénario d'une soirée pleine de rebondissement qui a vu les trois clubs sauvés puis au bord du vide ... avant qu'Amara Diané (héros d'un soir) ne double la mise et crucifie les doubistes en glissant la balle dans un trou de sourie : 2-1 pour Paris. Les dernières minutes sont terribles mais nous tenons le coup. Victoire finale du PSG et maintien acquis par conséquent. Nous étions maître de notre destin. Au final, soirée triste pour Lens qui tombe. Une pensée pour Cyril Moine, ami de galère, qui va vivre cela de l'intérieur.
Je n'ai pas pu retenir mes larmes ... le stress accumulé et la pression d'une saison en enfer m'auront finalement fait craquer. De l'émotion à s'en souvenir des années ! Jamais je n'aurais eu aussi peur ... et cela s'est bien terminé.
Les photos ci-dessous illustrent le retour de l'équipe à Paris où les salariés ont organisé une fête qui a vite dégénéré en euphorie collective. Beaucoup d'entre eux auront aussi pleuré. Et de façon spontané, nous avons sorti le champagne et longuement fêté :)
Et le souvenir que j'aurais de cette soirée (en plus du maillot de Sochaux ... qui représente la peau de l'ours !), ca sera bien les bons moments paratagés entre joueurs, salariés et amis. Une saison qui s'est jouée sur un match ... et nous l'avons gagné. Je n'avais jamais vécu ça, même les plus belles finales ne valent pas l'émotion suscitée par un maintien.
Que ce fut dur.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire