samedi, septembre 30, 2006

Les jeux de l'été :)

Ce fut quand même bien sympa cet été.
Le soleil, les bonnes températures et les jeux que certains auront pratiqué ardemment.
Aucun commentaire, Freddo, Steph et Yo se reconnaîtront. Accompagnés de votre humble serviteur, le quatuor magique a donc multiplié les points gagnants pour un final champagne.
Photo ci-dessous à l'appui.

L'été terminé, voilà l'automne.
Juste le temps de récupérer et de relancer la machine.

Côté boulot, le PSG jouera bel et bien la Coupe d'Europe à l'instar de nos bons copains marseillais, qui eux, une fois n'est pas coutume, resteront tremper les pieds dans le vieux port. Olé !
2 déplacements s'offrent à nous. J'espère qu'ils seront à l'image de notre dernier déplacement en Irlande du Nord, un moment inoubliable. Réponse ce mardi avec le tirage au sort.

En attendant, planning chargé pour le mois d'octobre avec matches, soirées et nombreuses festivités :)

Notamment un certain 30 octobre flamboyant. Une date anniversaire célébrée comme il se doit.

See you soon :)

lundi, septembre 25, 2006


Celle là Freddo ... t'y a droit et tu sais pourquoi ! Félicitations p'tit gars :)

The Peadar O'Donnell's ... une vraie belle adresse :)

Et un stade ... mythique pour un voyage dont on se souviendra longtemps

Trop vite :)

Mais bon ... une bonne pinte et le sourire revient vite :)

Les souvenirs du triste Bloody Sunday ...

Welcome in Ireland !

samedi, septembre 16, 2006

Derry City until i die !

Ca restera l'un de mes meilleurs souvenirs. Le hasard du tirage au sort nous a donc proposé un déplacement en Irlande du Nord pour ce 1er tour de Coupe d'Europe avec le PSG.

Derry City - PSG

Autant vous dire que je ne savais pas où aller. Impossible de situer ce petit bled sur la carte d'Irlande du Nord.

Atterrisage réussi et quelques minutes ont suffit pour découvrir l'un des plus émouvants coins d'Europe, un des plus pauvres également. Derry City, 100 000 celtes, fief de l'IRA, tristement célèbre pour son Bloody sunday. D'un côté les catholiques, de l'autre les protestants, séparés par une rivière, le Floyd... Caméras, barbelés, murs de briques et fresques retrançants les violents affrontements. Les années 70 ne sont pas si loins....

Toute la ville est aux couleurs de l'équipe, rouge et blanc. L'exploit d'être arrivé à ce niveau de la compétition a rameuté les médias de toute la Grande-Bretagne, même les anglais, si peu appréciés ici. La BBC, Sunday Times ou Daily News... tout le monde focalise sur l'exploit des jeunes pousses nord-irlandaises. Des Nord-Irlandais qui jouent dans le championnat ... d'Eire. Soit l'Irlande.. du sud. Complexité politique, racisme ou divergence d'opinions. Les gens ont forte personnalité ici. Ils ont tout vécu, guerre, racisme, famine et aujourd'hui pauvreté...

Et à l'image de leur supporters, l'accueil est chaleureux dans tous les sens du terme. On nous ouvre toutes les portes, accueillis comme des princes. Souriants, simples et accueillants. Une leçon d'entraide dans un pays difficile où les drapeaux irlandais, palestiniens, basques et même catalans décorent les plafond de chaque pub. Quelques pintes pour se rafraîchir et un groupe de musique pour se divertir. La chanteuse, rouquine, typique ... accompagnée de violons... on est au coeur de la vie Irish.

Et le stade Brandywell... que dire de ce petit chaudron ?
Un terrain non homologué, 2 mètres de dénivelés d'un bord du terrain à l'autre. Une piste de sable pour les courses de lévriers encercle le carré vert. Des murs en briques rouges et du barbelé comme décors. 3500 personnes s'y entassent et chantent pendant 2 heures, non - stop. Les cornemuses entrent en scène et des bus garés à l'extérieur du stade permettent aux supporters sans billet de regarder le match en grimpant sur le toit des véhicules. Tout comme les toits des maisons avoisinnantes où chaque coin de balcon est exploité.

Ils seront 3000 à Paris et nous leur réserverons un bel accueil. C'est bien le minimum que nous pourrons leur offrir. Nos supporters se souviennent encore de cette rencontre avec les irlandais, heureux de pouvoir leur ouvrir les portes de leur pub et leur offrir des bières en échangeant leur écharpes.

Le football comme ça ... j'en veux tous les jours !